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Chroniques de l'Empire d'Arathor

 

La tête du lièvre

 

C'était une journée magnifique, le ciel bleu éclairé du disque d'or éblouissant nommé soleil, projetait ses rayons jusqu'à l'infini. Mais même cette lumière divine, ni même un son d'oiseau n'allait oser se réfugier dans l'Est de la forêt de Felwood. Les arbres si entassés les uns sur les autres, ne procuraient aucun rayon pour guider les pas, de cette large silhouette se déplaçant à petit pas dans la forêt.

Celle-ci posait le pied le plus délicatement possible sur le sol, et au son, l'on pouvait entendre des inter-chocs de fer les uns sur les autres. Une épée était à sa main, il la tenait fermement, près à n'importe quelle éventualité. Puis soudain, la silhouette s'arrêta... Elle semblait... surprise... c'est normal car, de la lumière traversait les nombreux troncs de la sylve. Elle s'avança et poussa les dernières branches la séparant des ténèbres jusqu'à la lumière. Les rayons lumineux du soleil éclairèrent le peu de visage du guerrier camouflé par un heaume d'acier, un feu de camp mal construit se tenait près de lui... Il se trouvait dans un espace dépourvu d'arbres, tous les troncs avaient été coupés rudement, et étaient tous éparpillés quelques mètres plus loin.

Brusquement il se retourna en se positionnant en garde avec son épée au son de branches se brisant. Il était entouré d'arbres, il tentait d'observer entre eux mais rien à faire, c'était trop sombre.

Puis... plus rien, il ne quitta pas sa position, mais se persuadait lui-même que c'était un simple animal. Puis dans un déroulement de tonnerre, une lance traversa le large buisson devant l'humain et vint lui transpercer de bord en bord son tibia gauche. L'humain s'égosilla et tomba sur le sol. Son casque s'évada de sa tête sous l'impact, le sang gicla sur son visage et sur son armure, de longues gouttes de souffrance perlaient sous ses yeux. L'homme émettait de graves gémissements tout en tenant fermement la lance lui ayant transpercé son membre. Sous sa chevelure doré par le soleil, son regard s'éleva en vitesse. Une hallebarde rouillée et abîmée se trouvait devant ses yeux horrifiés. Une bête immense de trois mètres le souleva de sa main à trois doigts et le projeta en pleine figure sur une pierre devant le feu.

L'humain, totalement défiguré et imbibé de sang tourna son regard vers la créature se déplaçant à l'opposé du feu, devant lui, puis s'assied sur une pierre. Il leva les yeux... enfin... son oeil vu que l'un fut transpercé par le soin du rocher. Bête verte, dents plus tranchantes que celles d'un tigre, carrure plus musclée que celle d'un nain, chevelure rouge en brosse par dessus son crâne, et son torse peinturé de symboles vaudous noirs. C'est bien ça... un Troll des Forêts.

- Sâ-alut. émit le Troll avec un accent assez particulier.

- T'as faim ?

L'homme ne broncha pas, mais se redressa tout en tenant la lance. Le Troll voyant que l'humain ne répondrait pas, il lui projeta une tête de lapin fraîchement arrachée, sur le haut de son torse.

- Tou veux gârder ma laonce en soUvenir ? Bah, pas di problème, j'en né une Ötre, continua le Troll en ricanant. Allez, mange, c'est Lâ meillür partie.

Mais celui-ci se débarrassa brusquement du morceau morbide de l'animal d'un coup de paume, puis, faiblement observa les alentours en quête de son épée. Le Troll en train de se gaver des tripes de l'animal regarda à sa gauche.

- Ahhh, ton épey ! C'est ç que tu cherches ? Attends, je Teul l'apporte.

L'énorme créature se redressa puis se dirigea à grands pas vers l'arme. Il se pencha puis empoigna l'épée, se retourna et se dirigea vers le blessé.

- Vouala ! oups... ! fît le Troll en faisant tomber la pointe de l'épée avec préméditation mais avec un air innocent sur la cuisse droite de l'humain.

Celle-ci, aiguisée comme un rasoir traversa la cuisse puis s'arrêta subitement au contact de l'os. L'homme hurla d'une douleur insupportable, le sang se remit à gicler de ses blessures.

- Oh... pardonné moua.. Je vais t'ayder.

Un énorme grognement jailli de la gorge de la créature, et ensuite, d'un violent coup de main, frappa le pommeau de l'épée qui fit briser l'os de l'homme. L'humain s'égosilla jusqu'à vomir ses poumons, il le suppliait pour qu'il l'achève, mais le Troll faisait comme s'il ne l'entendait pas.

Le visage de l'homme ne se pouvait plus, la moitié de son crâne était défoncé, il avait un oeil transpercé, une plaie découpant la totalité de son front, les dents tombants sur son plastron et le visage aussi rouge de sang que celui d'un démon.

La bête se dirigea vers sa hallebarde et sa deuxième lance, il se pencha et ramassa une petite roche et l'envoya vainement sur la tête de l'humain. Puis ensuite, il agrippa sa lance et l'attacha dans son dos à l'aide de deux liens de cuirs, et pris sa hallebarde dans sa main gauche. Il se retourna vers l'homme qui gémissait, qui pleurait son sang, et empoigna le bout de la lance.

- Pardon, je l'À reprends.

- Non !!! Arrêtez !! Vous aviez dit que vous me la donniez en cadeau ! répliqua le blessé pour la toute première fois de leur rencontre.

- Ey bien, j'ay mentÏ.

Puis le Troll arracha sa lance du tibia de l'homme, qui ne démontrait qu'à présent qu'un énorme trou d'où le sang s'échappait à flot dût à la grave hémorragie. L'homme hurla toute sa douleur, sa souffrance et son agonie. Des filets de sang s'évadaient du fond de sa gorge lors de son dernier cri.

La bête s'accroupit devant la viande saignante que devenait le guerrier, déposa sa hallebarde à ses côtés puis porta ses mains à son dos et en dégagea deux objets qu'il prit dans chacune de ses mains.

- Aye, ouz sont Méy bonn' maniÉrr... Jey me présente. Jeu suis Casserole, dit t'il en percutant l'homme violemment sur le crâne avec une casserole de fer.... Bol ! termina-t-il et frappant de nouveau la tête de l'humain avec cette fois-ci un bol.


L'humain sombra dans l'inconscience, dans une inconscience dont il ne se réveillerait jamais... déjà les bêtes de la forêt ont commencé à dévorer sa carcasse.

Le Troll se releva, souriant, accrocha ses deux plats derrière son dos à sa ceinture, s'équippa de son hallebarde et poursuivit son chemin dans la grande et...DANGEREUSE, jungle.

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