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Chroniques de l'Empire d'Arathor

 

 

Note du webmestre : Ce texte est un résumé des événements qui prennent place dans l'add-on de Warcraft II : Beyond the Dark Portal. Il peut donc contenir des spoilers pour ceux qui n'auraient pas fini ce jeu et désireraient le découvrir par eux-même.

 

Les marées du Chaos reflueront toujours

Sur Draenor, le monde rouge, les clans s’affairaient. Depuis le récit de Killrog Deadeye de la défaite de la Horde sur Azeroth, le chand chaman Ner’zhul s’était mis en tête d’ouvrir une multitude de portails similaires à la Porte Sombre pour emmener sa race vers des millénaires de conquête à travers les Plans. Toutefois, il lui fallait pour cela être en possession de trois artefacts, et deux d’entre eux se trouvaient sur un sol humain. Il fallait se rendre à l’évidence : une nouvelle invasion d’Azeroth était inévitable. Le premier artefact, le crâne de Gul’dan qui avait été ramené sur Draenor, fut arraché par les forces de Ner’zhul au clan Bonechewer, grâce au concours de Dentarg, le second du clan Stormreaver, et de Kargath Bladefist, le chef du clan Shattered Hand. Le clan Laughing Skull fit également les frais de cette attaque, car Ner’zhul avait besoin des connaissances de ses chamans pour reconstruire la Porte Sombre, qui n’avait pas été totalement fermée par Khadgar. Ner’zhul affirma rapidement sa suprématie sur le monde rouge en empêchant les clans orques de repartir sur Azeroth trop précipitamment, et en unifiant à nouveau la Horde belliqueuse. Quelques semaines plus tard, une armée se massait sous l’égide du sombre chaman pour franchir à nouveau la Porte Sombre.

Dans le marais noir, les troupes orques furent renforcées par l’arrivée de Teron Gorefiend, un chevalier de la mort qui partageait l’idéal de Ner’zhul et qui comptait bien s’approprier le pouvoir de voyager entre les plans. Les premières attaques furent mortelles pour l’Alliance : la forteresse-observatoire de Nethergarde fut balayée en un rien de temps, et les orques, en récupérant Black Rock Spire, s’octroyèrent le soutien des dragons noirs dirigés par Deathwing. La première cible de Ner’zhul était la cité de New Stormwind, où était entreposé le livre de Medivh. Teron ne se fit pas prier pour faire tomber à nouveau la cité et s’emparer du livre qui contenant de nombreuses notes à propos des voyages entre les plans. Le second artefact, l’œil de Dalaran, était plus périlleux à récupérer, car dissimulé au plsu profond de la Citadelle Violette. Toutefois l’appui de la nation traîtresse Alterac – ce qui en restait, du moins, fut un grand atout pour la Horde qui ravagea toute résistance ( les bases de Kul Tiras notamment ) jusqu’à atteindre les rives du lac Lordamere.

Le retour vers Draenor fut marqué par une grande surprise : la Porte Sombre était assiégée par l’archimage Khadgar, qui avait recruté une armée conséquente ainsi que de nombreux héros ( le paladin Turalyon, le mercenaire Danath ainsi que la rôdeuse Alleria ) pour empêcher le retour des orques vers Draenor. Peine perdue : le génie stratégique de Grom Hellscream, du clan Warsong, et de Kargath Bladefist permit à Teron de s’engouffrer à travers le portail avec les artefacts.

Sur un sol de pierres et de sang

Une seule solution s’offrait aux soldats de l’Alliance désemparés. Il fallait traverser le vortex et marcher sur Draenor pour en finir une bonne fois pour toute avec l’engeance orque. Leur première vision de Draenor fut celle d’une monde vide, dévasté, dont le ciel rouge sang n’inspirait que l’effroi. Ils avaient mis pied sur la Péninsule Infernale, et c’est là que la base de l’Alliance s’installerait. Les chantiers navals de Zeth’kur furent promptement détruits pour empêcher toute contre-attaque maritime ; l’invasion terrestre pouvait commencer.

L’attaque consista en une série de raids rapides au sud qui devaient être effectués avant que le gros des troupes de Ner’zhul ne puisse réagir. En agissant rapidement, l’Alliance, put effectivement réduire à néant le clan Bleeding Hollow et la forteresse d’Auchindoun. Le plan de Khadgar était simple ; pendant que la majorité des troupes menées par Turalyon et Danath feraient diversion, Alleria et lui tenteraient de reprendre le crâne de Gul’dan. Le fait est que cet artefact était désormais entre les griffes de Deathwing, et pire que ça, le Béhémoth noir avait emprisonné un des héros de l’Alliance, le tueur de dragons Kurdran, ainsi que sa monture, le griffon Sky’rie. Mais c’était sans compter la formidable puissance de Khadgar, héritée d’années d’études aux côtés du gardien Medivh. Il réussit à libérer Kurdran et sa monture de leur geôliers, et ces derniers se chargèrent personnellement de faire payer son tribut à Deathwing par une mort violente et la perte du crâne de Gul’dan.

Le livre de Medivh fut plus difficile à récupérer : on rasa la forteresse de Ner’zhul, la citadelle Shadowmoon ( Teron Gorefiend trouva par ailleurs une mort définitive durant l’attaque ), mais l’ouvrage avait déjà été volé et était aux mains des Thunderlords. Les humains durent composer avec les différentes formations politiques de la Horde ( et même s’allier avec le clan Laughing Skull ! ) pour le récupérer. Finalement, les seigneurs de Thunderlord furent défaits et l’invocation de Khadgar visant à détruire la Porte Sombre pouvait commencer. Les héros de l’Alliance savaient pertinemment que la fermeture de la Porte Sombre représentait un sacrifice énorme, et que cette action scellait leur destin puisqu’ils ne pourraient jamais plus revenir dans leur monde. Ils prirent pourtant le parti de le faire, et les talents conjugués de Khadgar et Medivh purent détuire à jamais le lien qui unissait Azeroth à Draenor. Hélas, les soldats de l’Alliance ne purent savourer leur victoire douce-amère bien longtemps, car Ner’zhul, dans sa folie destructrice, avait ouvert des milliers de portails vers d’autres plans. Draenor ne pouvait supporter autant de vortex d’énergies pures ; le monde se consuma peu à peu, et explosa. Si l’on sait que Ner’zhul et ses suivants purent s’échapper, nul ne connaît le destin des soldats d’Azeroth.

Peu de gens connaissent le dénouement tragique de la troisième guerre, et c’est pourtant celle où les défenseur de l’humanité ont fait preuve du plus grand héroïsme…

 

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